Une recette qui m'a vraiment emballée, toujours chez Iza, une véritable source d'inspiration pour moi en matière de boulange. Je peux vous dire que moi qui fait super attention à ma ligne, je n'ai pu résister à en dévorer un sous les yeux ébahis de mon mari!:)) Trop bon et les myrtilles ou bleuets comme on les appelle au Québec et moi une véritable histoire d'amour. Et mes petits gourmands ont adoré. À refaire très vite. Ils se congèlent très bien.
Ingrédients( pour 9 à 10 brioches)
250 g de farine
12,5 cl de lait tiède
35 g de sucre
35 g de beurre
1 oeuf
5 g de levure de boulanger
¼ c à c de sel
Pour la garniture
2 cl de lait environ
½ c à c de sucre
Crème fraîche épaisse
Des myrtilles (surgelées pour moi)
Du sucre en poudre
Préparation
Dans le bol de votre robot, versez la farine et le sel. Mélangez avec le crochet puis ajoutez le sucre et la levure bien mélanger de nouveau. Incorporez l'oeuf et le lait.
Mélangez puis incorporez le beurre en parcelles. Pétrissez la pâte comme pour une pâte à pain pendant 10 minutes environ avec le crochet de votre robot.
Versez la pâte dans un saladier. Couvrez d'un linge et laissez la pâte doubler de volume 1 heure 30 environ.Dégazez ensuite la pâte.
Séparez-la en boule de 45 à 50 g. J'ai également obtenu 10 boules. Etalez chaque boule en un cercle épais de 10 cm de diamètre environ. Badigeonnez chaque brioche d'un peu de lait sucré. Laissez reposer la pâte entre 30 et 40 minutes. Formez une cavité au centre de chaque brioche du bout des doigts. Remplissez chaque cavité d'une c à c de crème fraîche.
Incorporez une c à c de myrtilles encore surgelées. Saupoudrez d'un peu de sucre en poudre les brioches puis faites-les cuire de 15 à 20 minutes dans un four préchauffé à 180 degrés.
Je peux vous dire que c'est "… divin en diable…" Quant aux enfants ils se sont régalés au petit-déjeuner.
La petite histoire de la myrtille
La myrtille est originaire d'Eurasie et de la côte ouest de l'Amérique du Nord, tandis que le bleuet est indigène à l'Amérique du Nord. Toutefois, le genre Vaccinium, qui est très ancien, pourrait originellement venir d'un territoire plus restreint. Il se serait rapidement dispersé dans diverses directions, probablement aidé en cela par les oiseaux, grands amateurs des petites baies. Quoi qu'il en soit, la plante s'est extrêmement diversifiée au fil du temps, puisqu'on en compte aujourd'hui quelques centaines d'espèces. Plusieurs donnent des baies comestibles s plus ou moins acidulées. Elles ont dû faire la joie d'une multitude de générations de chasseurs-cueilleurs, tant en Asie qu'en Europe et en Amérique, depuis l'Arctique jusqu'aux tropiques.
Chose certaine, le bleuet est récolté depuis toujours par les indigènes de l'Amérique du Nord. Ils le mangeaient cru ou cuit, en faisaient du pemmican (recette typiquement amérindienne constituée de graisse animale, de moelle animale, de viande séchée et réduite en poudre, ainsi que de petits fruits) le conservaient dans de la graisse animale ou encore le faisaient sécher pour le consommer l'hiver. De la même manière, en Europe, il a soutenu les peuples nordiques, dont les Lapons, durant les longs mois d'hiver en leur apportant énergie et vitamines tout à la fois.
En raison de leurs besoins particuliers (terre acide et humide) et de l'abondance de la ressource sauvage, le bleuet et la myrtille n'ont été domestiqués que très tardivement, soit au début du XXe siècle. Il existe aujourd'hui de nombreux cultivars , dont certains donnant des fruits plus gros. On les cultive en champ ou, comme c'est le cas au Québec, en forêt, sur des bandes de terre défrichées alternant avec des bandes forestières.
Les Grecs de l'Antiquité connaissaient la myrtille à laquelle ils prêtaient diverses propriétés médicinales. Au Moyen Âge, la feuille et la baie étaient prescrites pour soigner divers maux. Ces usages sont tombés en désuétude avec l'avènement de la pharmacopée moderne. Cependant, la découverte au cours des dernières décennies du rôle que jouent antioxydants dans la santé humaine a relancé l'intérêt des chercheurs pour cette plante et pour son cousin, le bleuet. En conséquence, leur culture s'est grandement développée, particulièrement aux États-Unis et au Canada. Ces 2 pays fournissent à eux seuls près de 90 % de la production mondiale
Au Québec, la cueillette du fruit sauvage continue de se pratiquer à grande échelle dans les secteurs où l'on a récemment effectué des coupes forestières ou qui ont été incendiés. Les cueilleurs couchent en forêt, sous la tente ou dans des abris temporaires. Souvent, des familles entières se livrent à cette activité pendant tout un mois. Le bleuet est l'une des rares baies sauvages qui donnent lieu à une véritable activité commerciale. (source passeport santé)