J'ai souvenir que les bugnes que faisaient ma belle-mère étaient très différentes des bugnes lyonnaises que nous mangions à la maison. Plus moelleuses et plus épaisses que la bugne lyonnaise qui elle, est au contraire craquante et très fine. Pour la première fois j'ai voulu essayer de faire les mêmes et je vous livre sa recette.
Ingrédients
350 gr de farine
120 gr de beurre mou
30 gr de sucre
3 oeufs
5g de sel
une cuillère à soupe d'essence de vanille (ma touche personnelle)
1 sachet de levure chimique
Huile de friture
Préparation
Mettre la farine, la levure, le sel, le sucre, l'essence de vanille dans un saladier ou dans le bol de votre robot. Ajouter les oeufs entiers, mélanger ou pétrir avec le crochet. Ajouter le beurre par petits morceaux à la préparation et bien mélanger.
On doit obtenir une boule de pâte bien homogène.
Laisser reposer la pâte pendant 2h dans un cul poule recouvert d'un torchon (propre)
Étaler ensuite la pâte sur une épaisseur de 4 à 5 mm environ et à l'aide d'une roulette dentelée, découper des bandes. Faire une incision au milieu et rentrer une extrémité à l'intérieur de façon à obtenir une tresse.
Lorsque l’huile est bien chaude, plonger les morceaux de pâtes et les retirer dès qu'ils sont bien dorés. Les égoutter sur du papier absorbant et saupoudrer de sucre en poudre ou de sucre glace.
La petite histoire de Mardi gras et de carnaval
Tout au long de l'année, se succèdent des fêtes qui rythment la vie des chrétiens.
La fête de Mardi Gras a tous les ans une date différente, fixée par rapport à la date de Pâques, qui elle même varie en fonction du cycle de la Lune. Mardi gras est le jour qui précède le Mercredi des Cendres.
Il y a 40 jours de carême, entre le mercredi des cendres et le jour de Pâques.
Le mercredi des cendres
Les chrétiens sont invités à se purifier de leurs fautes et à faire pénitence par des privations.
Le mercredi des Cendres est le 1er Jour du Carême qui va durer 40 jours. À l'issue de ces 40 jours la fête de Pâques célébrera la mort et la résurrection du Christ.
Avant que ces privations ne commencent, la veille, le mardi, on faisait gras. On finissait les aliments gras avant de se mettre au carême. On en profite pour faire des beignets, des bugnes et des fritures. De plus, la tradition du carême veut qu’on arrête également de manger des œufs, donc on en profite pour faire des crêpes.
Par opposition au carême, le carnaval est une période de joie et de liberté où les règles de vie normales sont suspendues et où chacun fait un peu comme il lui plaît : on se déguise, on mange tout ce qu’on veut, on sort chanter dans les rues.
Carême
Pendant la période de Carême, les croyants doivent jeûner, se priver et prier dans le but d'expier leurs fautes. L'Eglise interdit ainsi la consommation de viande, la célébration des mariages et les relations conjugales. A la fin du temps du Carême se déroule la fête de Pâques qui célèbre la mort, puis la résurrection du Christ.
Origines du mot : carnaval
Dans Carnaval il y a Carne, la chair, la viande. En Italien "carnelevare" signifie "sans viande".
Avant l'apparition de ce mot, la veille du Carême était appelée "Carême Prenant".
C'est le dernier jour pour profiter une dernière fois avant Carême et faire bombance, car ensuite, pas d'alimentation carnée ni graisseuse durant 40 jours. On marque le coup par un festin, une fête colorée et bruyante.
La fête de Carnaval se déroule à différentes dates selon l'endroit du globe et revêt des rituels différents Carnaval, fête non reconnue par l'Eglise connaît des dates variables de début mais une date de fin fixe qui correspond à la tombée de la nuit de mardi gras.
Il faut savoir que sous l'empire Romain, il existait déjà une grande fête de Carnaval nommée " les Saturnales " à une toute autre période de l'année.
Cette période de fête populaire se déroulait entre le 17 et le 25 décembre.
Le peuple marquait par des réjouissances le solstice d'hiver. Ces fêtes avaient pour but de redonner courage et espoir au peuple effrayé par les sols gelés, l'absence de vie et l'obscurité.
On offrait des cadeaux : des porte-bonheur, du miel, des gâteaux, de l'or étaient des cadeaux courants.
On décoraient les maisons avec du lierre, des branches de houx et de gui et tout travail, à part celui de la cuisinière et du banquier, était interdit.
Lors de ces fêtes de Carnaval on retrouve toujours le principe d'inversion au travers des costumes et des jeux (maître/esclave, homme/femme), on se déguise, on fait ripailles, on offre des cadeaux, chants et danses sont de la fête.
Par opposition au Carême, le Carnaval est une période d'excès joyeux, de gras contre maigre. Dans tous les carnavals, les gens dansent, mangent et se déguisent, les règles et interdits habituels sont suspendus.
Chars géants, parades, bals masqués, confettis et serpentins, fanfares, c'est la période des excès démonstratifs !
Chaque pays à sa propre interprétation des réjouissances avec toujours un même objectif : faire la fête !
Parmi les plus connus de nos jours, on peut citer les carnavals de Rio de Janeiro, Venise, Nouvelle-Orléans, Nice, également ceux du nord de la France comme Dunkerque, moins connu mais tout aussi festif, le carnaval de Québec.
La plupart des carnavals ont des thèmes très variés, comme les géants, à Dunkerque dans le Nord de la France.
A Rio de Janeiro, on envahit les rues en dansant des samba endiablées, habillé de paillettes et de plumes, pendant des jours et des nuits. source(http:www.joyeuse-fête.com)