Suzette, un jolie prénom pour une crêpe. Je n'en avais jamais fait. Un régal et mon mari n'a pas résisté. Et j'ai pensé qu'elle convenait tout à fait au thème Chandeleur de Culino Versions du mois.
Ingrédients
6 crêpes ou plus
3 oranges ou 150ml de jus d'orange
2 c à s de sucre
Grand-Marnier
Pâte à crêpes
½ litre de lait
200 g de farine
50 g fr maïzena (ou Fleur de Maïs)
3 oeufs
1 gousse de vanille
30g de beurre
une pincée de sel
Préparation
Pâte à crêpe pour 12/15 crêpes
Mettre la farine, la fleur de maïs et le sel dans une terrine puis ouvrir la gousse de vanille et mélanger, délayer petit à petit avec les oeufs entiers et le lait. laisser reposer la pâte au réfrigérateur durant une heure (après avoir recouvert la terrine d’un linge propre au préalable). Incorporer un peu de beurre fondu dans la pâte. Ceci la rendra plus moelleuse.
Faire chauffer une petite poêle crêpière ou autre, la graisser avec un tampon imbibé d’huile et quand la poêle est très chaude, verser un peu de pâte liquide. Faites cuire de chaque côté.
Pour maintenir vos crêpes au chaud, déposer une assiette sur une casserole à moitié remplie d’eau maintenue à feu doux.
Le mélange Suzette
Presser les oranges pour obtenir leur jus.
Faire chauffer votre poêle puis ajouter le sucre et laisser le légèrement caraméliser puis le jus d'orange et laisser réduire
Faire réduire tout doucement jusqu'à l'obtention d'un caramel blond. Flamber au Grand-Marnier. Passer les crêpes recto verso une à une dans le jus obtenu. Disposer chaque crêpe Suzette chaude dans une assiette de service que vous maintenez au chaud (sur une casserole d'eau chaude par exemple) et renouveler l'opération jusqu'à épuisement des crêpes. Au moment de servir disposer les crêpes les unes sur les autres et napper du jus restant. Déguster chaud.
La petite histoire de la crêpe Suzette
Son origine est incertaine.
Pour certains, elles datent du XVII, inventées pour la princesse Suzette de Carignan par le cuisinier Jean Reboux qui en consigna aussitôt la formule dans son ouvrage Le Parfait Confiturier. Pour d’autres, elles sont dues à un certain Joseph, propriétaire du Marivaux, à Paris, qui honora, ainsi, en 1897, la grande actrice Suzanne Reichenberg…
L’une des versions les plus fréquentes est celle de Henri Charpentier, disciple du cuisinier français qui fit fortune aux États-Unis. Dans ses Mémoires, il n’a pas craint de s’attribuer la paternité des crêpes Suzette : un jour de janvier 1896, impressionné par le prince de Galles, futur Édouard VII, qu’il servait au Café de Paris, à Monte-Carlo, il renversa un alcool sur des crêpes qui flambèrent aussitôt.
Le prince trouva la préparation particulièrement appétissante et le spectacle du cognac qui flambe un fort joli spectacle. Comme il demandait plus d'explications sur cette nouveauté, le jeune Charpentier retrouvant son aplomb, affirma qu’il s’agissait d’une nouvelle recette et lui demande l'autorisation de baptiser ses crêpes de son nom - mais le prince qui était galant homme préféra que l'on donne le nom de "Suzette" prénom de la personne qui l'accompagnait.
La crêpe Suzette était née