Aujourd’hui, nous fêtions Noël avec un goûter en compagnie des enfants du soutien scolaire. J’agis en bénévole auprès de la MJC à la commission d’accompagnement à la scolarité. Je voulais leur faire une surprise et ayant vu ce magnifique Santa Claus sur la blogosphère ici et à l’origine ici depuis un moment je me suis dit pourquoi pas faire une surprise à ce goûter!. Le résultat est superbe et la brioche était absolument délicieuse. Les enfants ont vraiment aimé.
J’ai presque fait un copier-coller de la recette de Sandrine
Pâte à brioche
Ingrédients
180 ml de lait
2 oeufs
80 g de sucre
500 g de farine
1/2 c à c de sel
1 sachet de levure sèche ou 20 g de levure fraîche
100 g de beurre ramolli
Dorure
1 jaune d'oeuf + colorant rouge (pour les parties colorées)
Finition
Sucre perlé
Sucre glace(pour la barbe, le pompon,...)
2 raisins secs pour les yeux
Préparation
Versez le lait tiédi dans le bol du robot et ajouter la levure. Mélangez, puis
ajoutez le sucre, les œufs, la farine et le sel, et pétrir quelques minutes avec le crochet.
Ajoutez le beurre et pétrir de nouveau jusqu’à ce que le beurre soit complètement incorporé et que la pâte soit bien lisse. Environ 15mn
Laissez ensuite pousser 1 heure recouvert d’un torchon ou de la toile silpat dans un endroit tempéré.
Découper le pâton aux 2/3, 1/3 environ.
Sur une surface légèrement farinée, façonner la tête du Père Noël et le bonnet en un triangle allongé aux coins arrondis.
Découpez les deux extrémités du deuxième pâton. Le façonner et l’aplatir pour lui donner la forme d’une barbe puis à l’aide de ciseaux détaillez en bande de 1cm de large environ et enrouler chacune des bandes pour lui donner du relief.
Avec le reste de pâte, façonnez, la bouche, la moustache, les sourcils, le bord du bonnet, ainsi que 2 boules (une pour le nez et une pour le pompon du bonnet). Terminez par deux autres petites boules pour les yeux au milieu desquels vous enfoncez un raisin sec. Faire un revers au bonnet.
Mélangez un partie du jaune d'oeuf avec du colorant rouge, et passez le pinceau sur les parties à colorer. Dorez le reste de la brioche avec le jaune d’oeuf restant et décorez avec du sucre perlé.
Laissez lever 40 min à 1 heure selon la température de la pièce puis enfournez à 180° pendant 15 à 20mn.
Lorsque la brioche est refroidie saupoudrez de sucre glace.
Une brioche moelleuse et fondante.
Pour les étapes détaillées : ici et ici.
La petite histoire du Père Noël
Le père Noël est une version américanisée du saint Nicolas européen. Il s'appelle là-bas Santa Claus (évolution de « saint Nicolas » en néerlandais) et fit son apparition au XIXe siècle. Le terme « père Noël » apparaît plus tardivement en France, au milieu du XXe s. Santa Claus ou père Noël, sa fonction principale est de distribuer des cadeaux à tous les enfants sages durant la nuit de Noël (du 24 au 25 décembre).
Le père Noël est aussi largement inspiré de Julenisse, un lutin païen scandinave qui apporte des cadeaux aux enfants, à la fête du milieu de l'hiver, la «Midtvintersblot» ou «Jol». De Julenisse, le père Noël a gardé la barbe blanche, le bonnet et les vêtements scandinaves.
Même si le mythe peut varier fortement d'une région à l'autre, notamment à cause du climat du 25 décembre qui peut aller du plein hiver dans l'hémisphère nord au plein été dans l'hémisphère sud, on l'imagine généralement comme un gros bonhomme avec une longue barbe blanche, habillé de vêtements chauds de couleur rouge avec un liseré de fourrure blanche ; il habite dans un pays nordique (recouvert de neige) et des lutins l'aident à préparer les cadeaux. Il effectue la distribution à bord d'un traîneau volant tiré par des rennes (ou sur une planche de surf en Australie). Il entre dans les maisons par la cheminée (s'il y en a une) et dépose les cadeaux dans des chaussons disposés autour du sapin ou de la cheminée (France), dans des chaussettes prévues à cet effet accrochées à la cheminée (Amérique du Nord), ou tout simplement sous le sapin de Noël.
Histoire
Saint Nicolas ou Nicolas de Myra, le personnage qui a servi de source d'inspiration au père Noël, aurait vécu au IIIe siècle au sud de la Turquie actuelle près d'Antalya. Il était évêque de Myra. Il fut contemporain de la dernière vague de persécutions et du Concile de Nicée, moment important du christianisme. Selon la légende, il aurait sauvé de la mort 3 enfants. À partir du XVIe siècle, la légende du saint s'enrichit avec le personnage du Père Fouettard qui donne des coups de fouets aux garnements. Ce personnage disparaît dans le passage au mythe de Santa Claus.
Au XIe siècle sa dépouille est volée par des marchands italiens mais ils laissent sur place un morceau de crâne et de mâchoire. Rapportée à Bari dans le talon de la Botte, la relique produirait des miracles.
En Europe, les rituels liés à l'approche de l'hiver sont ancestraux. Un tradition païenne voulait que pour exorciser la peur de l'obscurité les jeunes hommes se grimaient et allaient de maisons en maisons pour quémander des offrandes. Le vieux présidait ce cortège, il est appelé Noël dès le XIIe siècle en France. Au Moyen Âge, l'Église catholique veut remplacer les figures païennes par des saints. saint Nicolas, qui selon la légende aurait sauvé de la mort trois enfants, est alors présenté comme le saint protecteur des enfants. En mémoire, le 6 décembre de chaque année, un personnage, habillé comme on imaginait que saint Nicolas l'était (grande barbe, crosse d'évêque, mitre, grand vêtement à capuche), va alors de maison en maison pour offrir des cadeaux aux enfants sages.
À la Réforme, les protestants luthériens, qui rejettent le rôle patronal des saints, remplacent saint Nicolas par l'enfant Jésus (le Christkindl allemand). C'est au Pays-Bas que saint Nicolas se transforme après la Réforme en un personnage semi-laïc, Sinter Klaas. Étrangement, au Canada, les francophones catholiques utiliseront longtemps ce personnage de l'enfant Jésus, alors que Santa Claus se chargera de distribuer des cadeaux aux petits anglophones. De même, bien avant la popularisation du père Noël, les catholiques français attribuaient au Petit Jésus les cadeaux de la nuit de Noël.
Au XVIIIe siècle, les souverains allemands entament un processus de laïcisation, ils remplacent les figures chrétiennes par d'anciens symboles germaniques. C'est le retour du petit peuple des fées, des elfes et du vieil homme de Noël (Weihnachtsmann) qui distribue en traîneau des sapins décoré de cadeaux.
Parallèlement les États-Unis adoptent la coutume néerlandaise de fêter la Saint-Nicolas. Ce sont en effet les Hollandais qui fondent la Nouvelle-Amsterdam au XVIIe siècle, qui deviendra New York quand elle sera prise par les Anglais. Après la guerre d'Indépendance, ses habitants se souviennent de leurs racines hollandaises et Sinter Klaas revient par la littérature et les illustrateurs. Il s'agit alors d'un vieillard à barbe blanche portant un manteau à capuchon. Moralisateur, il récompensait les enfants sages et punissait les dissipés.
Progressivement, cette « fête des enfants » est rapprochée de la célébration de la nativité.
En 1822, le pasteur américain Clement Clarke Moore publie un poème, « A Visit from St Nicholas », qui présente saint Nicolas comme un lutin sympathique, fumant la pipe, dodu et souriant, qui distribue les cadeaux en se déplaçant sur un traîneau tiré par huit rennes. Ce poème a joué un rôle important dans l'élaboration du mythe actuel. Publié pour la première fois dans le journal Sentinel de New York le 23 décembre 1823, il fut repris les années suivantes par plusieurs quotidiens américains, puis traduit en plusieurs langues et diffusé dans le monde entier.
C'est vers 1850 que le passage de la célébration de la Saint Nicolas à celle de Noël se fixe en Angleterre, en lien avec Charles Dickens et ses « Livres de Noël ».
En 1860, le journal new-yorkais Harper's Illustrated Weekly représente Santa Claus vêtu d'un costume rouge orné de fourrure blanche et d'une large ceinture de cuir. Pendant près de 30 ans, Thomas Nast, illustrateur et caricaturiste du journal, illustra par des centaines de dessins tous les aspects de la légende de Santa Claus et donna au mythe ses principales caractéristiques visuelles : un petit bonhomme rond, en noir et blanc, la pipe au bec comme un Hollandais, recouvert de fourrure. C'est également Nast qui, dans un dessin de 1885, établit la résidence du père Noël au pôle Nord. Cette idée fut reprise l'année suivante par l'écrivain George P. Webster.
En 1931, Santa Claus prit une nouvelle allure dans une image publicitaire, diffusée par la compagnie Coca-Cola. Le dessinateur Haddon Sundblom donna au personnage un ventre rebondi, un air jovial, son costume rouge (couleur fétiche de la société, alors que la couleur originelle du Père Noël était le vert) et une attitude débonnaire. Pendant près de trente-cinq ans, Coca-Cola diffusa de tels portraits de Santa Claus dans la presse écrite.
En France, les catholiques, qui depuis longtemps s'échangeaient des petits cadeaux le soir de Noël en l'honneur de la naissance du Christ, résisteront longtemps au « père Noël », patronyme qui désignera le personnage popularisé en France par les Américains à la fin de la 2e Guerre Mondiale.
Aujourd'hui Santa Claus est également utilisé le 25 décembre, dans des pays n'ayant pas de tradition chrétienne, tels que la Chine, comme outil de vente et comme occasion de faire des cadeaux, de décorer la ville et de réunir la famille.
Anecdotes
Le lieu d'habitation du père Noël est très controversé. Selon les Norvégiens il habite à Droeback, à 50 km au sud d'Oslo. Pour les Suédois, c'est à Gesunda, au nord-ouest de Stockholm. Les Danois sont persuadés qu'il habite au Groenland alors que les Américains le logent à NorthPole en Alaska. En 1927 les Finlandais ont décrété que le père Noël ne pouvait pas vivre au Pôle Nord car il faut qu'il nourrisse ses rennes, sa résidence était donc en Laponie, au Korvatunturi.
Malheureusement cette région est un peu isolée, ils l'ont donc fait déménager près de la ville de Rovaniemi. La Sibérie revendique également cet honneur, mais il y a sans doute confusion avec Ded Moroz, le cousin russe du Père Noël qui est fêté le 7 janvier avec sa fille Snegourotchka. Dans le Pacifique sud, l'île Christmas se revendique également comme une résidence secondaire du Père Noël. La Turquie, qui a gardé des reliques de Saint Nicolas dans la très touristique région d'Antalya, est aussi de la partie.
Le père Noël a 8 rennes. Rodolph, le dernier a été créé par le poète Robert L. May, en 1939. Il a un nez rouge lumineux. En anglais : Dasher, Dancer, Prancer, Vixen, Comet, Cupid, Donder, Blitzen et Rudolph. (source:http://www.cyber-noel.com/pere-noel/Histoire-du-pere-noel-1-32.htm)