Enfin je me décide à créer mon propre blog. Certes ils sont nombreux sur la toile. J'espère que vous apprécierez ma cuisine, simple avec des produits de qualité pour toutes les occasions. Se retrouver autour d'une table reste un moment propice au partage et à l'échange. De retour en France après une vingtaine d'années passées au Québec, associée aux voyages que j'ai eus la chance de faire, ma cuisine est un mélange de saveurs appréciée de ma petite famille et de mes amis.
Une recette qui sort tout droit d'un livre que j'ai depuis longtemps : "La cuisine de la Médina" . Je n'ai encore pas publié de recettes, celle-ci est la première. C'est une cuisine que j'apprécie particulièrement, tellement elle est riche en saveurs, en goût et en couleurs. Il y a quelque temps Mamina avait publié une recette qui lui ressemble mais avec du boulgour pour farcir les tomates.
Ingrédients pour 2 personnes
1/2 oignon
1/2 cuillère à café de curcuma
1 gousse d’ail
150g de graines de couscous
Quelques olives vertes tranchées
1 c à s d’amandes effilées
80 g de feta
1 c à s de menthe hâchée
4 belles tomates fermes
sel, poivre
Huile d’olives du Midi de la France saveur intense
Préparation
Préparez la graine de couscous
Versez la semoule dans un saladier. Ajoutez l’huile d’olive le sel. Mélangez à la fourchette. Recouvrez d’eau bouillante. Couvrir avec un torchon et laissez gonfler la semoule.
Coupez l’oignon très finement en petits dés et les faire revenir dans un filet d’huile d’olive à feu moyen, ajoutez le curcuma, l’ail écrasé, du sel, du poivre et remuez jusqu’à ce que les dés d’oignon deviennent translucides.
Retirez du feu, ajoutez la graine de couscous déjà cuite, les olives coupées en tranches, la menthe hâchée, les amandes effilées légèrement grillées, la feta coupée en dés et un filet d’huile d’olive puis mélangez.
Lavez les tomates, retirez les chapeaux, évidez les avant de les remplir avec cette salade de couscous. Recouvrez chaque tomate avec son chapeau puis les disposer sur une plaque allant au four.
Arrosez les tomates d’huile d’olive puis mettez à cuire à 180° pendant environ 15mn.
La tomate est originaire des zones andines côtières du nord-ouest de l’Amérique du Sud (Colombie, Équateur, Pérou, Chili) où l’on trouve encore dès aujourd’hui des formes sauvages. L’ancêtre de la tomate d’aujourd’hui pourrait être la tomate cerise. Le mot « tomate » vient de l’espagnol tomate dérivé d’un mot de la langue parlée par les Aztèques, le natuahl : xitomatl. Elle aurait été introduite en Amérique centrale et au Mexique lors de la préhistoire, soit il y a plus de 2000 ans.
Les éléments naturels, tels les vents, les cours d’eau, les oiseaux où les Indiens qui migraient vers le nord l’auraient transporté et elle aurait trouvé un terrain et un climat propice à son développement. Cependant, ils ne l’auraient pas consommé. Ce sont les Mexicains qui l’ont adopté dans leur alimentation et par le biais de sélection ont créé et obtenu de nombreuses variétés. C’est ce que découvrirent les Espagnols lors des conquêtes sur les marchés notamment à Tenochtitlan, capitale aztèque de l’époque, qui proposait sur les étals des tomates de couleurs différentes.
Vers 1554 soit au XVIe siècle, un botaniste italien indique que ces fruits se mangent « sautés dans l’huile, avec du sel et du poivre comme des champignons ». Il lui donne le nom de “pomi d’oro“, « pomme d’or ». Ce sera nom d’ailleurs conservé en italien pomodoro, C’est en 1598 que son nom apparaît dans la langue française suite à la traduction de l’ouvrage Histoire naturelle et morale des Indes occidentale, par un jésuite espagnol José de Acosta. Mais sa consommation devra attendre. En effet, l’odeur particulière de ses feuilles et de ses tiges et sa ressemblance avec des plantes toxiques de la même famille comme la Jusquiame, le Datura, la Mandragore génère une certaine réticence voire peur à la consommer. On la cultivera en premier lieu comme plante dans les jardins botaniques ou privés.
Ce n’est qu’au XVIIe siècle que la culture et sa consommation se répandront dans le reste du monde, au fil des routes commerciales.
Elle sera cultivée de façon intensive en Italie à partir du XVIIIe siècle. Les Italiens se pencheront sur ce fruit légumes et effectueront des études, greffes afin d’obtenir de nouvelles variétés plus grosses, plus lisses et à la peau plus épaisse. C’est eux qui mettront au point une technique efficace pour les sécher. Selon les dires, leur intérêt pour ce fruit viendrait du fait qu’ils auraient enfin trouvé un accompagnement digne de son nom à leurs célèbres pâtes.
Lors des vagues successives de migrations des Italiens vers l’Amérique du nord, ceux-ci emporteront avec eux leurs traditions culinaires et feront profiter les Nord-Américains de leurs recettes. Très méfiants, ils faisaient bouillir la tomate durant trois heures pour en éliminer les principes toxiques, ce qui est une absurdité. Jusqu’au XXe siècle l’américain moyen continuera de croire que la tomate est toxique ou vénéneuse. Pourtant Thomas Jefferson, homme politique et jardinier à ses heures en cultivait dans son jardin et en faisait des conserves. En Louisiane, sous l’influence française les Louisianais l’intégreront à leur cuisine vers 1810-1820. Alors qu’elle avait été introduite en Chine trois siècles auparavant, c’est seulement au XXe siècle qu’elle sera de nouveau adoptée.
Le terme tomate n’a été accepté par l’Académie française qu’au milieu du XIXe siècle.
La suite sur le site energie-sante.net où je rédige régulièrementds articles sur l'alimentation et la santé.