Une recette que j’ai piochée chez mon amie Cathy du blog Kaderik. Un blog que j’aime beaucoup où je pioche souvent des recettes mais c’est la première fois que j’en publie une. Ces petits muffins à l’orange sont absolument délicieux et mon gourmand de mari s'est régalé.
Ingrédients
250 grammes de farine bio
170 grammes de sucre complet bio
20 cl de jus d’orange fraîchement pressé et zestes
150 grammes de beurre
5 œufs bio - ½ sachet de poudre à lever bio
Pour le craquelin
30 grammes de poudre de noisettes complètes torréfiées bio
30 grammes de sucre complet bio
Préparation
Préchauffez le four à 210°c ou thermostat 7. Faites fondre le beurre. Mélangez les œufs avec le sucre. Ajoutez la farine tamisée et la poudre à lever, bien remuer.
Prélevez les zestes et pressez les oranges pour obtenir 20 cl environ.
Incorporez ensuite en 2 ou 3 fois le beurre fondu, les zestes et le jus d’orange.
Remuez jusqu’à obtenir un mélange homogène.
Préparez le craquelin en mélangeant le sucre et la poudre de noisettes
Saupoudrez le dessus des muffins avec cette poudre juste avant de les enfourner.
Enfournez pour 5mn à 180° et poursuivez la cuisson 10mn pour moi.
Ajustez le temps de cuisson à votre four et à la grosseur de vos muffins. Laissez refroidir avant de démouler.
On retrouve des traces de l’oranger il y a environ 2200 ans sur les contreforts de l’Hymalaya et le Sud-est de l’Asie. On ne sait cependant pas exactement quand il aurait été domestiqué. On fait mention de ces fruits pour la première fois dans un livre médical de la littérature sanskrit : La Charaka-Samita.
Il faut attendre l’ère chrétienne pour qu’elle se propage en Inde. C’est à l’époque des croisades (XIe siècle-XIIIe siècle) que l’orange amère la bigarade fait son apparition en Europe par la Sicile, puis en Italie et en Provence.
Les oranges vont probablement suivre la route de la Soie vers l’Europe car on en trouve en Espagne au début du XVe siècle traversant le Moyen-Orient et le Proche-Orient où elles ont trouvé un climat adapté à leurs besoins. De là, elles gagnent le sud de l’Europe.
Ce sont les Portugais qui sont à l’origine de l’expansion de l’orange douce en Europe. En effet, en 1520 ils rapportèrent de leurs comptoirs chinois et de Ceylan, des plants d’orangers (Citrus sinensis). Ils mirent au point de nouvelles méthodes de cultures et l’orange du Portugal deviendra la norme de qualité et de référence dans toute l’Europe. Dans les pays arabes on cesse de l’appeler narandj pour l’appeler bortugal, nom qui serait encore usité.
L’orange va donc petit à petit s’installer en Europe. Le climat peut propice dans certaines contrées pour la culture de ce fruit du soleil va donner naissance à des abris privés spécialisés, les orangeries (où l’orange était cultivée en bacs) que l’on retrouve dans des châteaux, (les plus célèbres furent celles d’Amboise, pour le roi Charles VIII, et de Versailles pour Louis XIV). En effet, ce fruit était très apprécié à la cour et il était considéré comme un objet précieux, un produit de luxe inaccessible au peuple. Il était offert comme cadeaux à Noël aux enfants des aristocrates et de la noblesse.
Jusqu’au début du XXe siècle, l’orange sera le cadeau traditionnel que les enfants des familles les plus démunies retrouveront dans leur bas de Noël. Et pour chacun ce simple cadeau était un véritable bonheur. Nous sommes loin aujourd’hui de cette ambiance tant le marketing et la profusion ont envahit notre société.
C’est seulement après la Seconde Guerre Mondiale que l’orange trouvera une place sur la table des ménages. Aujourd’hui, l’orange est le deuxième fruit le plus consommé en France avec plus de 6 kg par an et par personne après la pomme. L’oranger est l’arbre fruitier le plus cultivé dans le monde. L’orange provient essentiellement d’Espagne, du Maghreb (de novembre à mai, ce sont les meilleures), d’Israël, d’Italie, d’Afrique du Sud et des États-Unis (en été). En France, il existe une petite production de cet agrume localisée en Corse et dans les Pyrénées-Orientales.
Jusqu’en 1920, son fruit est surtout consommé à l’état frais. Puis son jus riche en vitamines C sera commercialisé et sa consommation dépassera en peu de temps celle du fruit. Aux États-Unis, 40 % de la production des orangeraies va à la préparation de concentré de jus congelé. On retrouve les sous-produits de cette transformation – huile essentielle, pectine, écorce confite, pulpe – dans l’industrie agroalimentaire. La suite sur energie-sante.net où je rédige régulièremetn des articles dans la rubrique Alimentation-santé.