Après les bleuets comme on les appelle au Québec, en France les myrtilles quoique je trouve le goût un peu différent, la saison des canneberges approche. C'est une petite baie que j'ai toujours aimée cuisiner lorsque je vivais au Québec et maintenant que l'on en trouve facilement en France, mon congélateur m'et très utile pour ne avoir d'avance. Je termine ma réserve avec cette recette absolument délicieuse qui a ravi des amis qui comme nous ont vécu au Québec.
Ingrédients
1 filet mignon de porc
1 c. à soupe de beurre
250g de canneberges fraiches (dont 2 c à s pour farcir le filet)
100g de Brie de Meaux ou autre
10 cl de jus de canneberge
2 c à s de sirop d'érable
4 pommes à cuire
Préparation
Dans une poêle, faire revenir le filet avec le beurre de chaque côté pour le faire dorer et réservez.
Incisez le filet de porc dans le sens de la longueur, assez profond pour pouvoir l'ouvrir mais sans le couper en 2 entièrement. Coupez des tranches de brie et farcissez en le filet découpé. Ajoutez ensuite les canneberges fraiches. Ficelez soigneusement le filet pour le refermer. Salez et poivrez. Disposez le filet dans un plat allant au four.
Préparation de la compote de canneberges
Dans une casserole faire revenir les canneberges avec le sirop d’érable et laisser mijoter à feu doux pendant environ 20mn.
Épluchez les pommes et creusez les en leur milieu. Les remplir avec la compote de canneberges et disposez les dans le plat autour du filet de porc. Ajoutez le jus de canneberge et enfournez à 200° pendant 40mn.
et en plus une petite récompense Libe food a repéré la recette
La petite histoire de la canneberge
Une baie pour la santé…
La canneberge est un petit fruit indigène d’Amérique du Nord. Au Québec, on retrouve deux espèces de canneberge qui poussent à l’état naturel dans les tourbières, soit : Vaccinium Oxycoccus (petits fruits) et Vaccinium Macrocarpon (gros fruits). C’est cette dernière espèce qui est cultivée de façon commerciale dans des cannebergières. Cette petite plante d’une trentaine de centimètres produit une petite baie rouge au goût amer, récoltée à l’automne.
Elle fait partie de la famille des Éricacées et pousse à l’état naturel sur les sols acides et pauvres des tourbières et des littoraux. L’arbrisseau à feuilles persistantes ne dépasse pas 30 cm de haut. Ses rameaux minces et rampants peuvent atteindre une taille de 80 cm. Sa présence caractérise les sols à sphaignes.
La canneberge est l’un des rares fruits indigènes de l’Amérique du Nord. Bien avant l’arrivée des Européens, les Amérindiens (iroquois) cueillaient ces petits fruits rouges au goût acidulé qu’ils avaient baptisés atocas. Elle entrait dans la préparation du pemmican, un aliment de base de la culture amérindienne dont la recette incluait également de la viande séchée et du gras animal et faisait partie de la pharmacopée traditionnelle amérindienne alors utilisée pour le traitement des infections urinaires et de divers troubles du système digestif, du foie, des reins et du sang. Ils l’utilisaient également comme source de vitamines C surtout en hiver, pour combattre le scorbut c affection provoquée par une carence en vitamine C, et sous forme de cataplasme pour prévenir l’infection et pour favoriser la cicatrisation des plaies.
L’histoire raconte que les Amérindiens en auraient donné aux pionniers vers 1620, pour leur permettre de passer l’hiver. Les matelots en consommaient pour se protéger du scorbut à bord des navires durant leur voyage en mer vers l’Europe. Lors de la fête de célébration, des dindes auraient été offertes par les Indiens, lesquelles se seraient très bien mariées avec la sauce de canneberge que préparaient les pionniers. Cette histoire est à l’origine de "Thanksgiving", " Action de Grâces" pour les Québécois, qui a toujours lieu à la mi-octobre. La suite ici