C'est la pleine saison des fraises qui va ravir nos papilles durant tout l'été et j'ai voulu les intégrer dans des muffins que nous avons vraiment appréciés surtout mon gourmand de mari.
Ingrédients pour 12 muffins
250g de fraises (j’ai pris des Gariguettes)
300g farine
150g de sucre
1 sachet de levure chimique
extrait de vanille
1/2 c. à thé de bicarbonate de soude
2 pincées de sel
50 g de poudre d’amandes
100g de beurre
15cl de lait
2 oeufs
Préparation
Chauffez le four à 180° C. Beurrez 12 moules à muffins ou prendre des moules en silicone. Demarle pour moi
Lavez et équeutez les fraises et coupez les en cubes.

Dans un saladier ou cul de poule, mélangez les ingrédients secs : farine, levure, sel, sucre et poudre d’amandes.
Faites fondre le beurre et réservez.
Dans un autre cul de poule, battez les oeufs, ajoutez l’extrait de vanille, et le lait.

Intégrez ce mélange aux ingrédients secs, puis ajoutez le beurre fondu. Mélangez jusqu’à obtenir un appareil homogène. Terminez par les fraises et remuez doucement.
Répartissez la pâte dans les empreintes à muffins et enfournez pour 20 à 30 min. Laissez refroidir avant de démouler.
Avec ces petits muffins, je participe au concours de Novice en Cuisine
pour les 3 ans de son petit blog.
La petite histoire de la fraise
Le terme « fraise » fait son apparition dans la langue française au XIIe siècle et dérive du latin fragra(fragrum, parfum), en référence à fragrance, le parfum émit par cette petite baie. Il évolua en fragola en italien, fresa en espagnol). En anglais strawberry : baie de paille, les plants de fraisiers devaient être cultivés avec de la paille comme isolant de sol humide.
Cette petite baie poussait déjà à l’état sauvage et aux temps de la préhistoire, les hommes qui pratiquaient la chasse et la cueillette se nourrissaient de fraises des bois. On la retrouve à l’état sauvage sur trois continents, l’Amérique, l’Asie et l’Europe occidentale. Ce sont certainement les oiseaux qui ont transporté les petites graines lors de leurs migrations.

Les Romains en appréciaient ses vertus thérapeutiques et en faisaient des masques de beauté. La fraise est adoucissante, astringente, tonifiante et conserve la jeunesse de l’épiderme.
Il faudra attendre la fin du Moyen-Âge pour qu’on commence à la cultiver dans les jardins et potagers. À la Renaissance, on a commencé à l’accompagner de crème (pour les femmes) ou de vin pour les hommes !
Le roi Louis XIV adorait les fruits et plus particulièrement les fraises et son jardinier du nom de La Quintinie en produisait dans les serres de Versailles.
Vers la fin du XVIe siècle Jacques Cartier lors d’un de ses nombreux voyages au Canada, rapporte des plants de fraises (Fragaria virginiana). Une espèce qui suscite un grand intérêt, car les fruits sont très parfumés. Elles seront cultivées dans un but commercial surtout par la Grande-Bretagne.
C’est au XVIIIe siècle que la grosse fraise rouge fait son apparition. En effet, un français au nom prédestiné, Amédée François Frézier, en tant qu’officier du Génie Maritime était chargé par la France, d’espionner les ports espagnols de la côte occidentale d’Amérique du Sud, le Chili. Il est attiré par cette fraise cultivée sur ce sol.
Dans son carnet Relation du voyage de la Mer du sud, Amédée Frézier écrit : « On y cultive des campagnes entières d’une espèce de fraisier différent du nôtre par les feuilles plus arrondies, plus charnues et fort velues. Ses fruits sont ordinairement gros comme une noix, et quelquefois comme un œuf de poule. Ils sont d’un rouge blanchâtre et un peu moins délicat au goût que nos fraises des bois. J’en ai donné quelques pieds à M. de Jussieu pour le Jardin royal, où l’on aura soin de les faire fructifier. »
C’est en 1714, qu’il rapportera des pieds dont il prendra grand soin sur le bateau qui le ramène en France. Cette fraise est plus grosse, plus charnue et plus juteuse que celles que l’on trouve à ce moment-ci en France.
Vers 1740, un botaniste français du nom d’Antoine Nicolas Duchesne constate que de magnifiques fruits sont récoltés lorsque deux pieds différents sont cultivés côte à côte : un fraisier du Chili et un fraisier de Virginie. Ce croisement naturel et spontané donne naissance à une nouvelle variété de fraise. On retrouve ce phénomène en Bretagne, en Angleterre et aux Pays Bas. La saveur de ce nouvel hybride est un mélange de la saveur de la Fragaria virginiana et de la grosseur du fruit du Chili, Fragaria chilosensis dont le parfum rappelle celui de l’ananas d’où son nom botanique : Fragaria xananassa. La suite sur le site Energie-sante où je rédige régulièrement des articles.
