Quelques tranches d'ananas, un caramel et nous voilà avec une excellente gourmandise.
Pour cette recette j’ai utilisé les empreintes Grands Ronds de Demarle
Pour 6 empreintes
Ingrédients
100g de farine
100g de beurre
100 g de sucre semoule
½ sachet de levure
2 oeufs
Vanille liquide
1 c à s de rhum
6 tranches d’ananas au sirop
Pour le caramel
15 morceaux de sucre
Préparation
Préchauffer votre four à 180°
Disposer les empreintes sur la grille
Le caramel
Dans une petite casserole, préparez le caramel avec les 15 morceaux de sucre imbibés d'eau. Quand il est bien doré, versez-le dans chaque empreintes puis disposer une tranche d’ananas dans le fond de chaque empreinte.
Faire fondre le beurre dans une petite casserole et laisser refroidir. Dans un cul de poule mélanger le sucre avec les oeufs un à un, puis la vanille liquide et la cuillère de rhum. Mélangez la levure à la farine et incorporez peu à peu au mélange. Ajouter le beurre fondu.
Versez cette préparation dans chaque moule sur les tranches d’ananas et faites cuire à four moyen pendant 30 minutes.
À servir avec un caramel salé et pourquoi pas accompagné d’une boule de glace à la vanille.
Cette plante est originaire du Paraguay et du sud du Brésil. Les Indiens tupi-guaranis consommaient déjà ce fruit il y a des milliers d’années. Le mot ananas vient d’ailleurs de nanà nanà, qui signifie « parfum des parfums » en tupi-guarani. Les Indiens tupi-guarani l’auraient répandu dans toute l’Amérique du Sud et centrale, alors que les Indiens des Caraïbes qui connaissaient déjà très bien le cycle biologique et la culture de ce fruit réputés pour être d’excellents navigateurs, effectuaient des plantations en Guadeloupe et dans les autres îles des Caraïbes car l’ananas cultivé est très différent de l’ananas sauvage. C’est en 1493 que Christophe Colomb découvre le fruit lorsqu’il débarque en Amérique. La tranche d’ananas pour les habitants était un cadeau de bienvenue pour les navigateurs après des mois en mer pour se désaltérer. Je ne peux m’empêcher d’avoir une pensée pour ces peuples face à tous ces conquistadors. On sait comment ils ont été remerciés. Christophe Colomb le décrit sous la forme d’une pomme de pin, d’où pine apple en Anglais. On le retrouve en Martinique dès 1548 et un prêtre du nom de Dutertre lui donna même le nom de roi des fruits, car Dieu lui avait mis une couronne sur la tête.
Cependant on retrouve sur une peinture murale découverte lors de fouilles archéologiques dans la villa de l’Éphèbe à Pompéi, la représentation d’un fruit ressemblant étrangement à un ananas. Nous n’avons aucune réponse quant à l’existence de l’ananas dès l’Antiquité à moins que déjà les relations maritimes aient existé entre ce que l’on a appelé l’Ancien et le Nouveau monde.
Après tout on a bien retrouvé des traces de tabac et de coca dans les baumes des momies égyptiennes. En revanche, il se pourrait que ce soit une représentation d’une autre espèce de plante comme le Cyca ou le Sargoutier. Tous deux croissent à même le sol avec des feuilles en forme de palme qui s’ouvrent et laissent apparaître en leur milieu un fruit non comestible.
Les Espagnols et les Portugais ont introduit l’ananas en Espagne, aux Philippines, en Chine, en Afrique et en Inde. Dès la fin du XVIe siècle, il est cultivé dans la presque totalité des régions tropicales du monde. Les pays tempérés de l’Europe ont tenté de le produire en serre, mais l’expérience s’est avérée peu rentable. La Thaïlande, les Philippines, le Brésil, la Chine, l’Inde et le Nigeria sont les principaux producteurs mondiaux d’ananas. Elle s’est cependant largement répandue en culture fruitière, en particulier à Hawaï. Elle fut introduite en Europe vers la fin du XVIIè siècle. La suite ici